mercredi 8 décembre 2010
dimanche 21 novembre 2010
Un faisan dans le jardin !!!
Il y a quinze jours un faisan avait survolé le jardin sous le regard étonné et curieux de Baya et Bellagio, du gibier à plumes ... L'animal s'est réfugié chez Elly et Cees puis a émigré plus haut dans le terrain abandonné.
On l'entendait crier (quel est le nom du cri du faisan ?). Un soir il est s'envolé du côté où l'on entendait les coups de fusil.
Un faisan suicidaire ?
Hier après midi, le voilà de retour, il se promenait dans le jardin, tranquille comme Baptiste, picorant les olives.
Longue vie au faisan.
mardi 27 juillet 2010
Petite grenouille
Depuis le 16 juillet Boogie a de la compagnie, Henri a trouvé sous la bâche de sa piscine en construction une petite grenouille de la même race que Boogie, nous l'avons relachée dans le bassin, mais depuis elle demeure invisible et comment savoir qui chante ? Boogie ou ??? elle n'a pas encore de nom.
vendredi 9 juillet 2010
15 juin 2010
Je n'avais pas très envie de revenir sur ce qui s'est passé le 15 juin, mais Jacques m'a fait remarquer que cet évènement-là fait aussi partie de la vie de notre jardin.
Voici donc une image prise à 15 heures au plus fort de la pluie, sans la présence d'esprit de Gérard venu à la rescousse je crois que la maison aurait été inondée. Il suffisait d'enlever une des pierres en bordure des lavandes pour que l'eau s'évacue vers la pelouse mais j'étais bien trop désemparée pour y avoir pensé.
Près du portail l'eau a mis plus de dix jours pour être absorbée par le sol, quelques forsythias et budléias ont souffert du bain prolongé.
Pour le reste du jardin la terre a bu toute l'eau si bien que le lendemain matin on aurait pu penser que rien n'était arrivé...
Le dimanche suivant averse de grêle pendant un bon quart d'heure, les feuilles des mûriers noirs ont été transpercées.
Seule Boogie chantait sous la pluie, Baya et Bellagio ont pris leur premier bain de l'année...
Et maintenant il fait trop chaud...
jeudi 13 mai 2010
Boogie
Notre froggie a maintenant un petit nom, nous l'appelons :
Boogie
Grenouille Verte - Rana Klepton Esculenta
Nom(s) Français : Grenouille verte ou grenouille commune
Nom Scientifique : Rana klepton esculenta Le terme de « klepton » signifie qu’il s’agit d’une espèce hybride. Ici il s’agit d’un croisement entre la grenouille rieuse et la petite grenouille verte.
Famille : Ranidés
Taille : Les grenouilles vertes ont une taille de 7 à 10 cm pour les mâles et de 8 à 12 pour les femelles.
Aspect des têtards : Les têtards de grenouilles vertes sont entièrement noirs, avec une queue fine.
Aspect des adultes : Les grenouilles vertes ont une tête large avec un museau pointu et des yeux rapprochés à pupille ovale et horizontale et dont l’iris est brun tacheté de noir. Leurs tympans sont bien visibles et sont gros par rapport aux yeux. Les mâles possèdent deux sacs vocaux de chaque côté de la gorge. Elles ont le dos de couleur verte ou brune, ponctué de taches noires chez certains individus. On peut parfois apercevoir une ligne vertébrale plus claire. Le ventre est blanc jaune parfois tacheté de sombre. Les pattes sont rayées de bandes sombres et les orteils des pattes postérieures sont palmés jusqu’au bout.
Alimentation des têtards : Ils se nourrissent de micro-organismes se trouvant dans l’eau et de petites algues.
Alimentation des adultes : Elles se nourrissent d’insectes et de petits poissons, ainsi que de leurs propres têtards, car elles sont cannibales.
Répartition : On les trouve partout sauf en Océanie et à Madagascar, mais seulement jusqu’à 900 m d’altitude.
Habitat : Les grenouilles vertes habitent les mares, les étangs, et toutes les étendues d’eau calme.
Mœurs : Elles sont de mœurs diurnes et aquatiques.
Hibernation : Elles hibernent de novembre à mars, à terre, dans des endroits humides.
Comportement : Les grenouilles de cette espèce ont pour habitude de se chauffer au soleil. Elles vivent en groupe.
Reproduction : Le début de l’accouplement à lieu en mai. Les grenouilles vertes se réunissent dans les mares et dans les étangs. L’accouplement est axillaire. Les femelles pondent de 5 000 à 10 000 œufs en petits tas de 300 qui coulent au fond de l’eau. Au bout du septième jour, les oeufs écloront laissant apparaître des petits têtards. Leur métamorphose durera 3 à 4 mois.
Chant : Leur chant est un « groek, groek » suivi de bref « kéké ». Quand de nombreuses grenouilles chantent toutes en même temps, cela donne un « concert » assourdissant.
Prédateurs : Leurs principaux prédateurs sont certains poissons comme les brochets, ou bien les serpent comme les couleuvres et les oiseaux comme les hérons et les martins-pêcheurs. C’est une espèce protégée. Mais leur ennemi premier est l’homme. En effet, le terme « esculenta » de son nom veut dire comestible. Ses cuisses sont très appréciées.
Statut : C’est une espèce protégée.
Espérance de vie : Les grenouilles vertes vivent de 4 à 5 ans.
lundi 10 mai 2010
mardi 20 avril 2010
La chambre des glycines.
Elles sont assises sous la tonnelle.
Quel âge ont-elles ? Quinze, seize ans ? L'une est brune, ronde, les cheveux relevés en chignon ; l'autre, presque blonde, cheveux courts à la lionne. Yeux marron, yeux bleus, des lunettes pour toutes les deux.
Comment se sont-elles rencontrées ? La foule anonyme d'une entrée en seconde. Elles venaient du même collège. C'est peut-être cela qui les a faites s'asseoir côte à côte. Avant ce jour de septembre elles ne s'étaient jamais adressées la parole.
La brune a un solex, la presque blonde prend le car de ramassage.
Le mardi, elles rentrent à pied de l'aumônerie. Le solex est lourd, elles le poussent tour à tour. Le jeudi, elles font leurs devoirs sous la tonnelle. Les grappes de fleurs mauves illuminent le printemps. Elles portent des mini jupes, si courtes, remarque le père de la presque blonde qu'elle ne peut pas s'asseoir dessus.
Le samedi après-midi, après la piscine, elles se retrouvent à la bibliothèque. La brune dévore Giono, l'autre se plonge dans La Recherche... Giono est leur sujet de discorde, l'une aime, l'autre pas. Elles se disputent amicalement en montant les marches du grand escalier de pierre qui traverse le parc et mène au château de Beauregard, elles se posent au pied de la statue de Victor Duruy pour reprendre haleine et continuent leur chemin jusqu'au cimetière qui surplombe la boucle argentée de la Seine.
Elles inventent leur avenir. La brune sera professeur de français. La presque blonde ne sait pas, il y a tant de voies à explorer... Puis chacune retourne chez elle passer le dimanche en famille.
Elles sont assises sous la tonnelle. Elles vont avoir dix-huit ans, elles réussiront leur bac, s'inscriront à la fac, passeront leur permis de conduire. La brune se mariera, robe de satin duchesse ivoire, cousue par sa mère, un bouquet de muguet et quelques grappes de glycine, elle épousera un professeur de mathématique, ils achèteront une maison, auront un enfant, peut-être deux ? L'autre, incertaine, écoute l'avenir se dessiner devant elle, incolore.
Leurs après-midi s'écoulent lents, parfumés et tièdes sous les glycines.
C'est le printemps. Un lundi matin, elles sont arrivées au lycée, Madame le Censeur, les larmes aux yeux tentait de retenir les élèves. Un calicot flottait sur la grille, lettres rouges et noires : lycée en grève.
Bus en grève, plus d'essence, elles vont à pied au lycée. A.G., plus de cours. Un jeune agrégé d'allemand maigre et roux disserte sur Wilhem Reich.
Les printemps succèdent aux printemps.
Elle s'est engagée dans les petites rues du Blandin pour échapper aux embouteillages. Des années qu'elle n'était pas passée par-là. Sens interdits, sens uniques, dédale. Stop. Coup d'œil à gauche, sens interdit, coup d'œil à droite. Devant elle une maison, silhouette familière malgré les volets métalliques et ce garage dont elle ne se souvient pas. Marche arrière, elle gare sa voiture, traverse la rue et longe la grille. Elle ôte ses lunettes de soleil et ramène derrière son oreille une mèche de cheveux blonds. Là, en bas, c'était la cuisine d'été, parfois inondée lors des grandes crues de la Seine. La fenêtre au-dessus, la chambre de ? Le jardin potager est envahi d'une pelouse rase.
C'est le printemps, elle ne retrouve pas la tonnelle, seul un maigre pied de glycine grimpe le long du mur du garage. Elle ne se souvient plus du parfum des fleurs. De la couleur seulement. Lumière bleutée des après-midi adolescentes.
Comment se sont-elles rencontrées ? La foule anonyme d'une entrée en seconde. Elles venaient du même collège. C'est peut-être cela qui les a faites s'asseoir côte à côte. Avant ce jour de septembre elles ne s'étaient jamais adressées la parole.
La brune a un solex, la presque blonde prend le car de ramassage.
Le mardi, elles rentrent à pied de l'aumônerie. Le solex est lourd, elles le poussent tour à tour. Le jeudi, elles font leurs devoirs sous la tonnelle. Les grappes de fleurs mauves illuminent le printemps. Elles portent des mini jupes, si courtes, remarque le père de la presque blonde qu'elle ne peut pas s'asseoir dessus.
Le samedi après-midi, après la piscine, elles se retrouvent à la bibliothèque. La brune dévore Giono, l'autre se plonge dans La Recherche... Giono est leur sujet de discorde, l'une aime, l'autre pas. Elles se disputent amicalement en montant les marches du grand escalier de pierre qui traverse le parc et mène au château de Beauregard, elles se posent au pied de la statue de Victor Duruy pour reprendre haleine et continuent leur chemin jusqu'au cimetière qui surplombe la boucle argentée de la Seine.
Elles inventent leur avenir. La brune sera professeur de français. La presque blonde ne sait pas, il y a tant de voies à explorer... Puis chacune retourne chez elle passer le dimanche en famille.
Elles sont assises sous la tonnelle. Elles vont avoir dix-huit ans, elles réussiront leur bac, s'inscriront à la fac, passeront leur permis de conduire. La brune se mariera, robe de satin duchesse ivoire, cousue par sa mère, un bouquet de muguet et quelques grappes de glycine, elle épousera un professeur de mathématique, ils achèteront une maison, auront un enfant, peut-être deux ? L'autre, incertaine, écoute l'avenir se dessiner devant elle, incolore.
Leurs après-midi s'écoulent lents, parfumés et tièdes sous les glycines.
C'est le printemps. Un lundi matin, elles sont arrivées au lycée, Madame le Censeur, les larmes aux yeux tentait de retenir les élèves. Un calicot flottait sur la grille, lettres rouges et noires : lycée en grève.
Bus en grève, plus d'essence, elles vont à pied au lycée. A.G., plus de cours. Un jeune agrégé d'allemand maigre et roux disserte sur Wilhem Reich.
Les printemps succèdent aux printemps.
Elle s'est engagée dans les petites rues du Blandin pour échapper aux embouteillages. Des années qu'elle n'était pas passée par-là. Sens interdits, sens uniques, dédale. Stop. Coup d'œil à gauche, sens interdit, coup d'œil à droite. Devant elle une maison, silhouette familière malgré les volets métalliques et ce garage dont elle ne se souvient pas. Marche arrière, elle gare sa voiture, traverse la rue et longe la grille. Elle ôte ses lunettes de soleil et ramène derrière son oreille une mèche de cheveux blonds. Là, en bas, c'était la cuisine d'été, parfois inondée lors des grandes crues de la Seine. La fenêtre au-dessus, la chambre de ? Le jardin potager est envahi d'une pelouse rase.
C'est le printemps, elle ne retrouve pas la tonnelle, seul un maigre pied de glycine grimpe le long du mur du garage. Elle ne se souvient plus du parfum des fleurs. De la couleur seulement. Lumière bleutée des après-midi adolescentes.
Les âmes soeurs
jeudi 8 avril 2010
Les fèves
Après les avoir admirées au printemps dernier à Mons dans le jardin de John Lancaster, nous avons décidé d'en semer dans notre potager au Jas de Marmatel.
Semées au mois de décembre nos fèves ont traversé l'hiver sans encombre, blotties sous leur tapis de feuilles de chêne, ensevelies sous un manteau de neige. Les plants atteignent plus de cinquante centimètres de haut et sont couverts de fleurs magnifiques.
J'espère que la récolte sera bonne ... à plus tard pour la dégustation.
mardi 23 février 2010
samedi 13 février 2010
fortunella hindsii
nom commun wild kumquat, hindsii, hong kong, goldenbean.
Cet agrume a un port érigé, des épines droites, produit des petits fruits commestibles et fleurit au mois de juin.
Pour qui aime les kumquats autrement que confites comme on les sert dans les restaurants chinois, ces fruits-là ont une particularité, la pulpe est inexistante, la peau, toujours aussi savoureuse enrobe des pépins, jusqu'à quatre.
J'essayerai de planter quelques pépins ... quand je serai sortie de ma période de léthargie.
Le hindsii a retrouvé dans la serre le fortunella japonica, à moins que ce ne soit un fortunella margarita ?, le citronnier des quatre saisons et l'oranger.
mercredi 3 février 2010
lundi 1 février 2010
mimosalia
Tout le monde aura reconnu ... un plan de fève !!!
L' "incontournable" manifestation de Mimosalia ...
Nous voici partis samedi dernier pour Bormes les Mimosas, soleil radieux mais Mistral soufflant.
Je ne sais pas ce que j'avais imaginé mais grosse déception, il s'agit d'une manifestation très commerciale, il faut payer l'entrée du parc où se trouvent les stands des plantes. Et là dans le froid nous rencontrons les habituels pépiniéristes.
Après un rapide tour nous nous sommes réfugiés dans un café ( même pas de salon de thé dans cette ville...). Je suis revenue avec un mangnifique kumquatier à petits fruits de la variété hindsii.
mardi 12 janvier 2010
petite jardinière
Je me souviens
des fraises,
des cerises,
des pêches de vigne,
des poires,
du cassis,
des petits pois que grand père plantait pour moi
du fumier de cheval qu'il ramassait après le passage du laitier
de la balançoire sous la treille,
des bordures de buis taillées au cordeau,
d'un rosier dont je n'ai jamais su le nom,
d'un chat tigré qui poursuit une souris dans les plants de carottes...
Est-ce pour cela que je deviens jardinière ?
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